L’Alpe 32 Des mets et des monts


L’Alpe 32 Des mets et des monts

Une évidence, le plaisir de nos papilles est menacé. Cinquante années d’agriculture intensive et son corrollaire de la grande distribution ont nourri à satiété nos sociétés au prix d’une réduction drastique de la biodiversité et d’un appauvrissement du goût des aliments. Ce qui est vrai un peu partout l’est aussi dans les Alpes.
Contre toute attente les récits des voyageurs des temps anciens nous montrent une société frugale soumise à la dure loi de la nécessité. Des soudures parfois difficiles à la fin de l’hiver où loin s’en fallait de manger tous les jours à sa faim. L’avènement du tourisme créera de toutes pièces la notion de goût chère à Brillat-Savarin, et plus récemment avec Curnonsky, prince des gastronomes, celle de terroir.

18.00 

30 % de remise à partir de 8 numéros achetés
Frais de port offerts pour la France
Participation aux frais de port pour l'Europe

Ma terre mère

Il en rêvait, André… De ce Grand Tour de la Méditerranée qu’il aurait accompli un jour pour en déguster tous les fruits. Franchissant d’un seul coup les montagnes, de Die à Gênes, via les Alpes maritimes, il aurait alors arpenté d’autres sentiers en d’autres alpes. Depuis les hauteurs juliennes jusqu’aux cols de l’Atlas en passant par les sommets sacrés de la Grèce, les collines anatoliennes, le Krak des Chevaliers ou l’oasis de Chebika. Sans oublier, bien sûr, sa chère Corse, alpine égarée en plein cœur des flots de cette mer mère. Et en réalité, ce tour-là, André Pitte l’avait déjà réalisé. En voyageur immobile et par petits bouts dans la vraie vie. Par André Pitte.

Le voyage des papilles

Un pays se goûte autant qu’il se regarde. Une notion pourtant bien étrangère aux premiers touristes alpins. Longtemps dédaignés, les plats régionaux ont été découverts il y a moins d’un siècle. Promus curiosités touristiques, ils ont alors été autoritairement codifiés. Une standardisation remise en question par une nouvelle cuisine de terroir qui revisite les vieilles recettes familiales. Par Valérie Perlès.
Les bonnes adresses du cybercolporteur

Vaincre les saisons

Préserver les produits de l’été pour ne pas se trouver fort dépourvus lorsque souffle la bise et que tombe la neige : à l’image de la fourmi, les paysans, et plus encore les montagnards, ont fait preuve d’ingéniosité pour conserver la nourriture. Nombreuses et variées, les techniques se déclinent au fil des cultures et des productions locales. Par Danielle Musset.
Les bonnes adresses du cybercolporteur

Au bonheur des Alpes

Foires et marchés tiennent une place fondamentale dans les sociétés alpines. Loin de se cantonner aux villes, ces rassemblements à prédominance rurale ont tissé pendant des siècles un vaste réseau d’échanges. Des lieux de commerce et de rencontres qui ont permis aux montagnards de participer aux circuits économiques et culturels européens. Par Anne Radeff.
Les bonnes adresses du cybercolporteur

Carpes baladeuses

En Savoie, on trouvait autrefois sur les marchés des carpes vivantes, venues de la Dombes à dos de mulet ! Très apprécié, ce poisson a fait l’objet d’un élevage intensif dans les nombreux étangs de cette partie de l’Ain. Générant pendant des siècles un fructueux commerce avec les régions voisines. Par Laurence Bérard et Philippe Marchenay.

Pêcher son champ

On y récolte des carpes ou des céréales selon les années, dans cet étonnant pays né des glaciers alpins qu’est la Dombes. Patauger dans l’eau et la boue par un petit matin frisquet peut être une besogne réjouissante lorsqu’il s’agit de ramener dans ses filets une pêche miraculeuse… Par André Pitte.

Le grand inventaire

En Suisse, le patrimoine culinaire est au cœur d’un vaste projet d’inventaire. Les enquêtes ont déjà recensé plusieurs centaines de spécialités traditionnelles, une variété qui témoigne du brassage des populations. Partie prenante de l’histoire culturelle du pays, ces productions font actuellement l’objet d’une passionnante étude. Petite dégustation en guise de hors-d’œuvre et en avant-première. Par Élisabeth Bavaud, Stéphane Boisseaux, Cristina Marazzi, Samuel Pont, Isabelle Raboud-Schüle, Franziska Schürch et Heike Zimmermann.
Les bonnes adresses du cybercolporteur

Portfolio : Paysages sur cuir

Le photographe Liberto Macarro voit des montagnes là où d’autres imaginent des vaches ! Probablement parce que le produit de cette alliance-là, celle de l’animal contant fleurette à la terre qui le porte, donne naissance à l’un des plus grands fromages du monde : le beaufort. Un regard singulier qui vous chavire les sens. Par Philippe Quoturel.

Voiliers des cimes

Le pain quotidien des Alpins de jadis devait parfois autant aux courants d’air des sommets qu’à l’eau des torrents. Si la préparation des aliments a laissé dans les villages un patrimoine nourri, il en est un que l’on oublie : le moulin à vent. Quoique, en cherchant bien… Par Alain Belmont.
Les bonnes adresses du cybercolporteur

La déraison de la croissance

Spirale infernale que l’augmentation sans fin des capacités de transport : un yaourt à la fraise nécessite-t-il vraiment un trajet de 9 000 kilomètres pour arriver sur nos tables ? En écho à notre numéro 29 de l’automne dernier, voici une remise en cause radicale de l’absurdité des circulations à tout-va par un partisan du retour au local. Par Serge Latouche.

Kunlun, la montagne cosmique

Aux confins du Tibet, à l’ouest de la Chine, se dresse une imposante chaîne montagneuse considérée comme l’origine et le centre du monde dans la mythologie chinoise. Inépuisable source de vie par les fleuves qui en naissent, le Kunlun abrite aussi le verger merveilleux de Xiwangmu, la reine des immortels. Par Augustin Berque.

L’Alpe 32 Des mets et des monts

À découvrir aussi …

Retour en haut