L’Alpe 39 Clic ! Photographier la montagne


L’Alpe 39 Clic ! Photographier la montagne

Daguerre invente la photographie en même temps que le touriste invente les Alpes ! Depuis 1839, les hommes d’images n’ont cessé de mettre en scène leurs découvertes de l’univers montagnard. Exploits sportifs des pionniers et témoignages ethnographiques sur la vie des gens de l’Alpe : regards croisés sur deux mondes en mutation.

Depuis les frères Bisson au sommet du mont Blanc jusqu’aux recherches contemporaines de Walter Niedermayr sur les aménagements des stations de sports d’hiver, les Alpes ont toujours fasciné les photographes. Un jeu de « je t’aime, moi non plus » entre émotion béate face aux paysages singuliers de la montagne et témoignages dénonçant les atteintes à un environnement que l’on dit préservé. Des figures de style sont ainsi nées et ont prospéré, transformant souvent l’iconographie alpine emblématique en une série de cartes postales. Une fois de plus, la revue L’Alpe s’attachera à regarder de l’autre côté du décor pour décrypter les intentions des photographes et anticiper les tendances de demain.

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Montagnes sous verre

Inventée en 1826 par Nicéphore Niépce mais rendue réellement opérationnelle en 1839 grâce à Louis Daguerre, la photographie n’aura pas attendu longtemps avant de se confronter aux sommets. Si les premiers auteurs doivent marier qualités techniques, artistiques et… sportives, leurs successeurs vont progressivement se libérer grâce aux progrès du matériel et à l’affranchissement de leur regard face aux poncifs alpins. Par Giuseppe Garimoldi.
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Les mystères de la chambre noire

L’incroyable découverte, en 2007, du plus ancien laboratoire de photographie du monde éclaire d’un jour nouveau la connaissance des premières techniques. Vers 1850, Fortuné-Joseph Petiot-Groffier expérimentait dans cet atelier des procédés qui s’inventaient alors sans cesse. L’occasion unique d’une plongée dans l’univers des pionniers et de leurs savantes alchimies. Par Jean-Louis Marignier.

Quand les Alpes séduisaient Kodak

Le papier de Rives aura fait le bonheur des photographes pendant des décennies. Un coup de maître pour cette dynamique entreprise de la vallée de la Fure, au nord de l’Isère, qui innove dès le milieu du XIXe siècle en produisant un papier photographique de qualité. En participant à l’évolution des techniques, Rives séduit l’Américain Eastman et impose sa marque sur le marché mondial. Par Carole Darnault.

L’œil et la plume

En Théophile Gautier, les frères Bisson, précurseurs de la photographie de montagne, trouvent un écrivain complice. Au début des années 1860, Gautier réinvente une littérature alpestre inspirée par leurs images du mont Blanc, dont le réalisme spectaculaire scelle le sort d’une peinture trop axée sur le pittoresque. Par Alain Guyot.

Hauteurs en couleurs

Avec l’autochrome, inventé en 1907 par les frères Lumière, la photographie en couleur accède à la production industrielle. Ce procédé complexe, à base de fécule de pomme de terre, investit timidement les Alpes grâce à quelques amateurs éclairés. Au début des années 1930, l’avènement du film souple sonne le glas de la plaque autochrome, tout en annonçant le retour du… noir et blanc ! Par Jean-Paul Gandolfo et Bertrand Lavédrine.

Tirages à quatre épingles

Un horloger-bijoutier a saisi la vie de la basse vallée de l’Isère au début du XXe siècle. Les sept cent cinquante plaques de verre d’Alfred Vourey dressent ainsi le portrait d’une population rurale entre 1900 et 1936 et laissent entrevoir l’essor de la photographie au sein de la vie locale. Un travail à découvrir au Grand Séchoir de Vinay. Par Adrien Carraud.

Portfolio : les Alpes à l’envers

L’enfer des Alpes ! Que dire, photographiquement parlant, de l’alpe après tant et tant de clichés véhiculés sur ces montagnes ? C’est la question que nous nous posions pour ce numéro très spécial. Le résultat va au-delà de toutes nos espérances : en dépit de tous les poncifs colportés, il
est encore des auteurs, des plumes, des engagements, pour poser un regard neuf sur cet univers si singulier, ces paysages, naturels et humains, pourtant si rebattus. Démonstration. Collectif.

L’appareil photo des horlogers suisses

Marque prestigieuse, Alpa est un fleuron de la technologie helvétique haut de gamme. Les divers modèles produits par l’entreprise figurent donc en bonne place dans l’impressionnante collection du musée de l’Appareil photographique de Vevey. Un lieu dédié à la création, technique mais aussi artistique. Par Dominique Vulliamy.

Regards sur un regard

Que peut-on lire dans une photographie ? Scrutés par un œil averti, trois clichés anciens et un contemporain dévoilent les liens secrets qui unissent, pour peu qu’on y porte une autre attention, l’auteur et le spectateur. Dans un infini jeu de miroirs…Par Jean-Olivier Majastre.

Les mariés dévoilés

Identiques et uniques à la fois, les vieilles photographies de mariage révèlent mille indices sur la société. Pris par un photographe amateur du Vercors au début du XXe siècle, un bel ensemble de ces clichés, aussi solennels qu’émouvants, a fait l’objet d’une enquête anthropologique. Éveillant les souvenirs enfouis et ravivant la mémoire familiale. Par Marie-Florence Bennes.


Photo numérique : c’est la mémoire qu’on assassine !
(Article en texte intégral)

Si nous n’y prenons tous garde, photographes amateurs comme professionnels, la dématérialisation totale de l’image risque bien de rendre inexploitables demain les millions d’images que nous réalisons aujourd’hui. Par Pascal Kober.

Et encore…

Le canard du boiteux

Almanach tricentenaire, ponctuel comme un métronome suisse, le Messager boiteux de Vevey paraît chaque année à l’approche de l’automne. Considéré par beaucoup comme la bible des familles romandes, il se plaît à mêler les savoirs, appuyant ses prédictions sur les leçons d’hier et le bon sens populaire… Par Roger Simon-Vermot.

Les lumières de la ville (Article en texte intégral)

Grenoble, dans son écrin de montagnes, séduit graveurs et peintres dès le XVIe siècle. Au fil du temps, des œuvres d’une étonnante variété esquissent les transformations et la vie intime de la cité iséroise. Une fascinante évolution paysagère, urbaine et picturale qui s’expose au musée de l’Ancien Évêché. Par Isabelle Lazier.

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