L’Alpe 25 L’almanach 2005, quatre saisons alpines


L’Alpe 25 L’almanach 2005, quatre saisons alpines

Un almanach ! Le mot est énigmatique et fait rêver. De l’arabe al-manakh, probablement du radical syriaque ma : lune, mois. Le genre est ancien et usé, peut-être même ringard. Tentons, malgré tout, de relever le défi avec un regard sans passéisme, en laissant toute sa place à l’altérité et à l’actualité de la mosaïque européenne des cultures alpines. Le tout, comme à l’ordinaire, dans des habits aussi beaux que ceux des numéros thématiques de L’Alpe. Chaque année, la parution d’automne devrait être consacrée à cet exercice périlleux. La loi du genre se nomme éclectisme et nous ne nous priverons pas de l’être une fois l’an. De nombreuses propositions d’articles nous parviennent qui ne trouvent place dans les livraisons habituelles. Ce rendez-vous sera l’occasion d’une célébration ludique des multiples reflets de cette montagne magique.

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Almanach : l’hiver

Un mois de janvier sans gelée, jamais n’amène une bonne année. Par André Pitte.

Le cliché dans tous ses états

Le petit ramoneur en aura vu de toutes les couleurs ! L’iconographie de ce personnage très apprécié du public comme des illustrateurs a connu de nombreuses évolutions depuis le XVIIe siècle. Déclinée sous de multiples formes, l’image de ces enfants donne à voir celle de la société. Souvent idéalisé, support de valeurs diverses ou symbole politique lié à l’annexion de la Savoie, le petit ramoneur s’impose comme une figure éminente de l’imagerie populaire. Par Nathalie Pineau-Farge.
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Le dernier bivouac

Quelle idée, non mais quelle idée de se lancer dans une ascension pareille, en plein mois de décembre ! Joseph était furieux, contre lui-même plus encore que contre la tempête qui se déchaînait. Dire qu’elle se déchaînait était d’ailleurs peu dire : après ouragan, tourmente, blizzard et quelques autres, il manquait un mot pour qualifier ce temps si haineux qu’il donnait l’impression que la montagne elle-même allait être flanquée par terre. Une nouvelle de Sylvain Jouty.

Almanach : le printemps

En mai, fais ce qu’il te plaît. Par André Pitte.

Le peuple de l’eau contre Guillaume Tell

Surgis des lacs suisses, les mythi-ques Lacustres ont joué un grand rôle dans l’identité nationale helvétique. Il y a tout juste cent cinquante ans, la découverte d’installations littorales préhistoriques fait sensation. Dans l’imaginaire collectif, ces fiers peuples et leurs villages dominant les flots vont détrôner les héros légendaires et le pâtre montagnard. La commémoration de l’anniversaire de ces découvertes est l’occasion de faire le point sur ces prétendus ancêtres. Par Marc-Antoine Kaeser.

Aristide Bergès, l’homme des lumières

Il y a cent ans disparaissait Aristide Bergès. Encensé par les uns, contesté par les autres, ce papetier, qui fut l’un des premiers à utiliser l’énergie hydraulique, est connu comme le « père de la houille blanche ». En Isère, un musée doit prochainement lui rendre hommage. Par Cécile Gouy-Gilbert.

Trop belle montagne ?

En écho à notre dernier numéro consacré à la cité dans la montagne, le géographe Grégoire Feyt, chargé de mission auprès de la communauté de communes de l’agglomération grenobloise, nous a fait parvenir cette réaction. Le dialogue s’est engagé avec André Pitte, directeur de la rédaction de L’Alpe : en substance, les villes alpines sont-elles condamnées à la médiocrité urbaine ? Par Grégoire Feyt et André Pitte.

Almanach : l’été

La mi-juillet venant, le coucou dit son dernier chant. Par André Pitte.

Le sel de l’Histoire

L’or blanc est exploité depuis des milliers d’années dans les montagnes proches de Salzbourg. Une blancheur des profondeurs que les hommes ont extrait à grand-peine des mines de sel de Hallstatt et qui a fait leur richesse. Toujours en activité, celles-ci ont déjà livré d’innombrables vestiges, mais des découvertes récentes apportent de nouvelles lumières sur la prospérité de cette communauté de mineurs. Une belle exposition du musée de Bibracte, en Bourgogne, lève le voile sur cette cité du sel. Par Vincent Guichard.

Le premier film de montagne

Audacieuse entreprise que cette Traversée du Grépon, tournée en 1923 sans aucun truquage sur l’un des sommets les plus difficiles des Alpes. Réalisé par André Sauvage dans les aiguilles de Chamonix, le film fut salué comme un exploit, suscitant bien des vocations. Des 7 780 mètres de pellicule, seules subsistent aujourd’hui quelques images d’un cinéaste pionnier, injustement tombé dans l’oubli. Par Isabelle Marinone.
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Un zoo de pierre

Le nom des montagnes apparaît tardivement dans les Alpes où l’espace reste presque anonyme jusqu’au haut Moyen Âge, lorsque sont nommés les régions fertiles (et donc utiles) et les cours d’eau. Il faut attendre le XVIIIe siècle pour que la toponymie s’enrichisse et se précise. À partir des appellations souvent animalières des habitants. Par Lorenza Russo.

Almanach : l’automne

Si en novembre il tonne, l’année sera bonne. Par André Pitte.

Le terroir-caisse de la Beaucroissant

Foire séculaire, , la Beaucroissant fait toujours preuve d’une belle vitalité. Ce rendez-vous dauphinois haut en couleur marque l’arrivée de l’automne et voit converger dans la bourgade bétail, forains, agriculteurs et citadins en mal de ruralité. Un tel engouement pour une manifestation quelque peu archaïque ne manque pas de surprendre. Une date bien choisie alliée à la nostalgie d’un certain art de vendre semblent expliquer une si belle longévité. Par Bernadette Larcher.
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La forêt qui chante

Un bois de résonance pousse au nord de l’Italie, sur les dernières pentes des Alpes juliennes. Un bois dont on fait des violons. Au cœur des épicéas centenaires de la forêt de Tarvisio sommeille une voix cristalline qui fait le bonheur des luthiers de Crémone et procure une nouvelle ressource à cette région du Frioul. Par Mario Chiodetti.
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Chamonix-sur-Seine

Ce n’est pas le bourg haut-savoyard, mais c’est vraiment la Seine que l’on voit sinuer là, au pied de la tour Eiffel et… des sommets enneigés ! Cette étonnante représentation hyperréaliste de la montagne, réalisée pour une campagne de publicité, est l’œuvre d’un sorcier de l’image, Jean-Marie Vives, qui avait notamment travaillé comme décorateur sur le film Alien, la résurrection. Par Pascal Kober

L’arc pacifique

Ce beau monument, érigé devant la cité de Suse, sur la route du Mont-Genèvre est une ode à l’action diplomatique. Il commémore en effet un triomphe du dialogue sur la guerre : le rattachement à l’empire d’un territoire hautement stratégique et de ses peuplades. Nommé préfet, leur roi Cottius trône aux côtés de l’empereur dans la frise qui orne l’arc, réalisée par des artistes locaux mais selon les canons officiels. Par Bernard Dangréaux.
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