L’Alpe 38 Qui va à la chasse…


L’Alpe 38 Qui va à la chasse…

Traquer le chamois sur les hauteurs est un véritable sport, sans commune mesure avec la chasse à courre et les battues. Une activité pour passionnés, facteur de sociabilité, d’anecdotes et de légendes? mais aussi à l’origine de bien goûteux ragoûts !

Chamois, bouquetins, marmottes ou tétras-lyres ont attiré les hommes vers les montagnes dès la Préhistoire et leur chasse a participé pendant des siècles à la vie des Alpins. Aujourd’hui réglementée, elle s’apparente à un véritable sport, haletant et parfois périlleux, partagé par des passionnés? et quelques passionnées car cette pratique attire désormais les femmes. À l’origine de légendes, d’une abondante iconographie et de savoureuses anecdotes, notamment liées au braconnage, cette activité est riche de symbolique et représente un facteur important de sociabilité. Entachée de préjugés et non dénuée de mystères, l’image du chasseur reste ambiguë mais continue à fasciner. En montagne plus qu’ailleurs.

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Donner la mort, saisir la vie ?

Rôle et sens de la chasse ne vont pas sans ambiguïtés dans l’alpe. Le rapport entre domestique et sauvage, la dimension symbolique et la portée sociale questionnent et parfois bousculent les préjugés. Autant de pistes susceptibles d’amener chacun à changer son fusil d’épaule… Par Sergio Dalla Bernardina.

Rencontres au sommet

Que vont-ils chercher jusqu’au pied des glaciers, ces lointains aventuriers de l’âge de pierre ? Marmottes, aigles, bouquetins et ours des cavernes leur offrent de nouvelles ressources mais aussi de nouvelles confrontations. Loin d’être une simple « guerre du fauve », la chasse préhistorique ouvre les espaces alpins à l’imaginaire humain. Par Francesco Fedele.

La chevauchée fantastique

La chasse sauvage est un récit répandu à travers le monde. Dans ses déclinaisons alpines, elles-mêmes nombreuses et kaléidoscopiques, le passage de la horde sauvage est également synonyme de punition, de fureur et de peur, mais aussi d’érotisme et de fertilité. Par Nicolas Abry.

L’ivre de chasse

Gaston Fébus, comte de Foix, rédige à la fin du XIVe siècle son Livre de chasse, un manuscrit magnifiquement illustré. Chasseur passionné, l’auteur est aussi un brillant conteur. Il traduit magistralement son expérience des techniques cynégétiques, mais aussi sa grande connaissance de la faune et son profond amour pour les montagnes pyrénéennes. Une œuvre unique qui a conservé toute sa saveur. Par Claudine Pailhès.

Collection

Le musée de la Chasse et de la Nature de Paris vient de faire l’objet d’une importante rénovation. Il recèle de véritables trésors culturels et artistiques inspirés par les rapports que l’homme entretient avec la faune sauvage. Notamment une collection de quelque trois cents poires à poudre finement décorées. Par Raphaël Abrille.

L’Alpin chasseur

Signé Alpinus, l’ouvrage La chasse alpestre en relève autant de l’épopée cynégétique que du petit traité de philosophies en tous genres. La description et la traque de la faune sauvage sont prétexte à quelques savoureuses balades, fameux portraits et autres bonnes recettes. Une affaire de plumes en somme. Par Jean Serroy.

La fleur au fusil

Chasseuse dans le Queyras, Martine Humbert, quarante-sept ans, parcourt depuis deux décennies les versants de la réserve de chasse de Ristolas. Sans complexe et souvent sans compagnie. Portrait d’une arpenteuse des territoires masculins. Par Marianne Boilève.

Hallali là-haut

En Valais plus qu’ailleurs, la chasse relève du phénomène de société. Garante des traditions, ni marginalisée ni cachée comme une pratique honteuse, elle rapproche toutes les couches de la population et rallie même les opposants… autour d’un bon cuissot ! Dans ce canton montagnard, elle semble aussi naturelle que les combats de vaches et la raclette sur l’alpage. Par Guillaume Roduit.

Saveurs sauvages

Sa cuillère navigue entre recettes d’hier et trouvailles audacieuses. Cuisiner le gibier réveille les papilles mais aussi les souvenirs de Michel Rochedy, qui nous livre quelques secrets issus des vieux pots familiaux. Avec, en avant-première de son prochain ouvrage (éditions Glénat), une préparation inédite de chevreuil à la sauce contemporaine. À vos fourneaux… Par Michel Rochedy.
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En ligne de mire

Pour ou contre ? Le débat est ouvert : chasser a-t-il encore un sens de nos jours ? Non, s’insurge le naturaliste face à ceux qui se targuent d’être les gestionnaires de la faune, une position jugée indéfendable selon des critères scientifiques. La controverse de l’hallali est loin d’être close… Par Armand Fayard.
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De plein pied

Chasseur de têtes, le photographe Roberto Neumiller participe à sa façon à l’inventaire du patrimoine en Isère. Sa série de portraits en pied rappelle qu’un territoire, c’est d’abord les gens qui l’habitent. Un superbe travail empreint d’humanité, où l’agriculteur côtoie l’ancien mineur, l’artiste le patron de bistrot et le garde du parc national le chasseur… Par Isabelle Lazier.

Porfolio : Vivants !

Dans son viseur, il traque la faune alpine. Mais sa gâchette à lui s’appelle déclencheur. Les trophées qu’il ramène de ses patients affûts témoignent superbement des mystères de la vie sauvage, des amours, des luttes, des attitudes et des habitudes des grands mammifères comme des petits oiseaux. Les photographies saisissantes de Claude Morerod enchantent. Elles plaident aussi pour la préservation d’une biodiversité et d’un environnement exceptionnels mais toujours menacés. Par Claude Morerod.

Et encore…

En avant la musique !

Fanfares, orphéons et harmonies municipales font descendre la musique dans la rue au XIXe siècle. Fille d’un idéal démocratique visant à réconcilier l’art et le peuple, ces musiques vont jouer un grand rôle social et moral. Si l’époque des « fanfarons » est révolue, la pratique amateur reste vivace, explorant aujourd’hui un répertoire éclectique. L’exposition présentée au musée Hector- Berlioz (Isère) retrace l’aventure de ces orchestres en Rhône-Alpes. Par Chantal Spillemaecker.
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Figure libre

Charlotte Perriand, créatrice protéiforme, n’a cessé de questionner l’art d’habiter dans une relation harmonieuse entre l’homme et son environnement. Une quête fortement inspirée par la montagne, qui tient une grande place dans sa vie et dans son œuvre, comme le montre une exposition à la Maison des Jeux olympiques, à Albertville (Savoie). Par Alain Arvin-Bérod.

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